
100e anniversaire du décès d’Auguste Renoir (1841 – 1919)
Le texte ci-dessous est l’extrait du livre Auguste Renoir: écrit par Nathalia Brodskaya, publié par Parkstone International.

Pierre-Auguste Renoir naquit le 25 février 1841 à Limoges. Il était le sixième enfant de Léonard Renoir et Marguerite Merlet. Trois ans plus tard, en 1844, les Renoir déménagèrent à Paris.
En 1848, Auguste entra dans une école religieuse dirigée par des frères des Ecoles chrétiennes. Il était très fort en solfège et ses maîtres le firent accepter dans la chorale de jeunes garçons de l’église Saint-Eustache, dirigée par le compositeur Charles Gounod.

Musée de l’Orangerie, Paris
En 1854, ses parents retirèrent l’enfant de l’école et le placèrent dans l’atelier des frères Lévy afin qu’il apprenne la peinture sur porcelaine.
Son frère cadet, Edmond Renoir, racontait que son goût pour une profession artistique se décelait déjà à partir du moment où, enfant, il utilisait des bouts de charbon pour dessiner sur les murs. Le jeune apprenti mordait ferme au métier ; la journée finie, armé d’un carton plus haut que lui, il s’en allait suivre des cours gratuits de dessin.

huile sur toile, 46 x 38 cm. Musée d’Orsay, Paris
Cela dura deux ou trois ans. Il progressait rapidement et, après quelques mois d’apprentissage, on lui confiait à peindre des pièces réservées ordinairement aux ouvriers, ce qui lui valut quelques quolibets ; on l’appelait, en riant, M. Rubens et lui pleurait parce qu’on se moquait de lui. Un des ouvriers de Lévy, Emile Laporte, pratiquait la peinture à l’huile pour son plaisir. Il proposa à Renoir d’utiliser ses toiles et ses couleurs.

The Phillips Collection, Washington
Et c’est précisément ainsi que naquit le premier tableau du futur impressionniste, qui fut montré très solennellement à Laporte dans la maison des Renoir.
Edmond Renoir : « Je m’en souviens comme si c’était hier. J’étais encore un gamin, mais je comprenais bien qu’il se passait des choses graves.

huile sur toile, 65 x 45 cm
Sterling and Francine Clark Art Institute, Williamstown
On avait placé le chevalet portant le fameux tableau juste au milieu de la plus grande chambre de notre modeste logement de la rue d’Argenteuil ; tout le monde était fiévreux et impatient, on m’avait fait beau et on m’avait dit d’être sage. C’était tout à fait solennel. Le maître arriva ; je vous garantis qu’on n’en menait pas large dans la famille Renoir. Sur un signe, je lui avançais une chaise devant le chevalet, il s’assit et se mit à regarder l’oeuvre. C’était, je le vois encore, une Eve, derrière laquelle le serpent s’enroulait autour des branches d’un chêne, et il avançait la gueule béante, comme pour la fasciner.

Sterling and Francine Clarck Art Institute, Williamstown (Massachusetts)
L’examen dura un bon quart d’heure ; après quoi, sans autres commentaires, ce pauvre vieux brave homme s’avança vers nos parents et leur dit ces simples mots:
« Vous devriez laisser faire de la peinture d’art à votre fils ; dans notre métier il arrivera tout au plus à gagner douze ou quinze francs par jour. Je lui prédis une destinée brillante dans les arts : voyez ce que vous pouvez faire. »
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