
Tomber amoureux (Love – Version française)
Le texte ci-dessous est l’extrait du livre Love (ASIN: B00GOMZRL0I), écrit par Jp. A. Calosse, publié par Parkstone International.
Les représentations de l’Amour dans l’art occidental sont innombrables : émoi amoureux, tourments de l’âme, mélancolie… L’Amour est un sujet intarissable, traité de façon originale selon leur perception et leur vécu par les artistes et les écrivains de toute époque.
Cet ouvrage choisit de faire la part belle à l’émotion, de faire l’éloge du bonheur amoureux. En déclinant le thème au travers de cent-vingt oeuvres s’étendant du Moyen-Âge à la fin de l’Époque moderne, il en prouve l’intemporalité.

Nous vous invitons à admirer des sculptures légendaires tells que l’Apollon et Daphné du Bernin, la Psyché ranimée par le baiser de l’Amour d’Antonio Canova ou Le Baiser d’Auguste Rodin. Parmi d’autres peintures mythiques, vous retrouverez Le Pèlerinage à l’île de Cythère d’Antoine Watteau, L’Escarpolette de Jean-Honoré Fragonard ou encore Les Amants en bleu de Marc Chagall. Tous les plus grands artistes qui ont célébré le sentiment amoureux sont ici réunis sous vos yeux.

Et quoi de plus approprié que la poésie pour illustrer ce panorama pittoresque ? D’Ovide à Verlaine, les plus grands noms de la littérature ont su faire parler l’Éros.
En prose ou en vers, leurs textes ont traversé le temps en révélant les mille et un visages de l’amour. Du Roméo et Juliette de Shakespeare à Un Hémisphère dans une chevelure de Baudelaire, en passant par À l’Absente de Goethe, c’est donc à une découverte ou à une redécouverte des passages les plus célèbres de la littérature occidentale que ce livre vous convie.

Viens ! – une Flûte invisible…
Viens ! – une flûte invisible
Soupire dans les vergers. –
La chanson la plus paisible
Est la chanson des bergers.
Le vent ride, sous l’yeuse,
Le sombre miroir des eaux. –
La chanson la plus joyeuse
Est la chanson des oiseaux.
Que nul soin ne te tourmente.
Aimons-nous ! aimons toujours ! –
La chanson la plus charmante
Est la chanson des amours.
— Victor Hugo (1802-1885)

À Caroline
Quand je t’entends exprimer une affection si vive, ne pense pas, ma bien-aimée, que je n’ajoute pas foi à tes paroles : tes lèvres désarmeraient le plus soupçonneux des mortels, et dans tes yeux brille un rayon qui ne saurait tromper.
Et pourtant mon coeur épris, tout en t’adorant, songe avec douleur que l’amour, comme la feuille, doit se faner un jour ; que la vieillesse viendra, et qu’alors, les larmes aux yeux, nous contemplerons à travers le voile des souvenirs les scènes de notre jeunesse ;
Qu’un temps viendra où les boucles de ta chevelure perdront leur couleur éclatante et flotteront plus rares au souffle de la brise, alors qu’il ne restera de ces tresses que quelques cheveux blancs, signe douloureux des infirmités de l’âge et du déclin de la nature.
C’est là, ma bien-aimée, ce qui rembrunit mes traits. Loin de moi cependant d’accuser d’injustice cette loi suprême qui soumet à la mort tout ce qui respire, et qui un jour doit me priver de toi !

Sceptique aimable, ne te méprends pas sur la cause de mon émotion : le doute ne peut arriver jusqu’au coeur de ton amant ; chacun de tes regards devient l’objet de son culte ; il suffit d’un sourire pour le charmer, d’une larme pour changer ses convictions.
Mais, ô ma douce amie ! puisque la mort doit tôt ou tard nous atteindre ; puisque nos coeurs, brûlant aujourd’hui d’une sympathie si vive, dormiront dans le sein de la terre pour ne s’éveiller qu’au jour où la trompette redoutable sonnera le réveil des morts ;
Eh bien ! savourons à longs flots le plaisir dont une passion telle que la nôtre est une source intarissable ; remplissons jusqu’aux bords la coupe de l’amour, et enivrons-nous de ce terrestre nectar.
— Lord Byron (1788-1824)
À l’Absente
Oui, je te sais absente, enfant, pour bien des jours…
Mais je te cherche encore,
Tant nos adieux en pleurs retentissent toujours
Dans mon sein qui t’adore.
C’est ainsi qu’au matin, le regard du passant
Cherche en vain l’alouette,
Qui, dans le bleu du ciel perdue et s’effaçant,
Chante comme un poète.
— Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832)

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