
Sexe dans les villes – Berlin
“Il n’y a rien de plus réellement artistique que d’aimer les gens”
Vincent Van Gogh
Le texte ci-dessous est l’extrait du livre Sex in the cities – Berlin : écrit par HansJürgen Döpp , publié par Parkstone International.
Au cours de ce voyage à travers le musée, nous rencontrerons une variété et une diversité de points de vue sur les mille métamorphoses de la sexualité. Elles nous montrent que rien n’est plus naturel que le désir sexuel, et qu’en même temps, rien n’est moins naturel que les formes, sous lesquelles ce désir s’exprime et cherche son assouvissement. Dans ce livre, vous pourrez enfin voir ce qui fut si longtemps caché dans les trésors des musées publics et dans les cabinets des collectionneurs privés : « des images interdites », proscrites, surtout dans notre civilisation occidentale si hermétique à la sexualité. Ces images offrent un regard non-limité et d’autant plus fascinant sur ce qui fait depuis toujours partie de la nature humaine.

Les civilisations orientales possédèrent, très tôt, un don particulier pour incorporer cet aspect de l’existence dans leur art et dans leur culture. Ainsi, la culture chinoise, complètement libre de la notion occidentale du péché, considérait le plaisir et l’amour comme des choses pures ». Selon elle, l’union entre un homme et une femme dans le signe du tao exprimait la même harmonie que celle qui règne entre le jour et la nuit, l’hiver et l’été. On peut donc dire à juste titre, que la pensée millénaire des Chinois prend son origine dans des représentations d’ordre sexuel : yin et yang, deux notions complémentaires, déterminent l’univers. La sexualité est partie intégrante de leur conception du monde et ne peut en être séparée. Une des plus anciennes et des plus inspirantes des civilisations de notre terre affirme qu’il est bien, et en accord avec la philosophie religieuse, de faire l’amour avec fantaisie, poésie et passion. Cette naïveté sexuelle se retrouve d’ailleurs dans les représentations artistiques de la Chine.

Cependant, les grands maîtres japonais créaient également des images érotiques au même rang que les autres oeuvres d’art. Aucune censure publique ne parvint jamais à supprimer cette production secrète. Les shungas, que l’on appelle « les images du printemps », exaltaient les plaisirs terrestres d’ici-bas. On considérait la recherche du plaisir charnel comme quelque chose de naturel, et puisque le mot « péché » ne fut jamais prononcé dans l’ancien Japon, même la sodomie était une pratique sexuelle parmi d’autres. Le genre des Ukiyo-e, des « images d’un monde éphémère et fluctuant », appartient aux oeuvres les plus parfaites du point de vue technique et artistique. Il est la preuve que le fantastique et le grotesque se développèrent très tôt dans la littérature et l’art japonais.
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