Edvard
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Joyeux anniversaire, Edvard Munch !

Crédit vidéo : An Orange Liquid Paint in Motion and Mixing Of Different Coloured Ink With Clear Water vidéos de Dan Cristian Pădureț de Pexels.

Edvard Munch, peintre et graveur norvégien, est une figure centrale du mouvement expressionniste. Son œuvre se caractérise par un traitement évocateur des thèmes psychologiques, fondé sur certains des principaux principes du symbolisme de la fin du XIXe siècle. L’œuvre la plus célèbre de Munch, “Le Cri”, incarne cette approche, véhiculant une profonde angoisse existentielle – une représentation révolutionnaire des états émotionnels et psychologiques dans l’art visuel. Son style novateur, qui s’éloigne du réalisme de l’époque, a influencé les expressionnistes allemands et préfiguré de nombreuses évolutions de l’art moderne. L’exploration par Munch des peurs, des angoisses et des sentiments humains profonds était sans précédent dans la peinture, ce qui a fait de lui un pont crucial entre les formes d’art traditionnelles et contemporaines.

Le texte ci-dessous est l’extrait du livre Edvard Munch (ISBN: 9781683256373), écrit par Ashley Bassie et Elizabeth Ingles, publié par Parkstone International.

Bien qu’il n’ait pas osé contrarier son père en refusant d’aller à l’église, peu après ses vingt ans il était parvenu à la conclusion que Dieu n’existait pas, et qu’il n’y avait pas d’éternité. Sa croyance en la non-existence de Dieu est restée globalement intacte tout au long de sa vie, bien qu’il ait changé d’avis sur la possibilité de la poursuite d’une existence dans une sorte d’au-delà. Avec un certain courage, Munch a pris la décision de devenir peintre, en opposition avec les idées bien arrêtées de son père sur le fait qu’il devait devenir ingénieur.

Celui-ci accepta avec réticence, sur le conseil d’un ami dessinateur. Un des premiers autoportraits de Munch, environ un an plus tard (Autoportrait, 1881-1882), montre un jeune homme d’aspect sensible, presque maladif, son grand visage pâle, la courbure de ses lèvres et ses épaules tombantes donnant peu de raisons de croire en sa solidité physique ou mentale.

Mélancolie, 1891, Edvard Munch
Mélancolie, 1891. Huile sur toile, 72 x 98 cm. Collection privée.

Et cependant, dans son regard clair, il y a une sorte de défi envers ceux qui pourraient ainsi préjuger de lui. Il y a là du caractère. Après la mort de leur mère, les enfants ont été un peu réconfortés par la venue de sa jeune sflur Karen, qui est venue vivre avec eux comme gouvernante et pour s’occuper du ménage. Elle avait elle-même pratiqué la peinture en dilettante, et s’est rapidement aperçue qu’Edvard avait un talent inhabituel.

Ses encouragements ont pour lui été d’une grande valeur plus tard dans sa vie, bien qu’au départ il ne les ait pas appréciés à leur juste valeur. Un portrait de sa tante daté de 1884 (Karen Bjølstad dans un fauteuil à bascule) est un début de rapprochement – la jeune femme calme est représentée assise devant la fenêtre, se balançant doucement. Ses portraits de cette époque sont d’une maturité étonnante, en particulier celui de sa sflur Inger, montrant une jeune fille dotée d’une grande force de caractère dans son regard sombre, légèrement détourné (Inger Munch, 1884).

Rue de Rivoli, 1891, Edvard Munch
Rue de Rivoli, 1891. Huile sur toile, 81 x 65,1 cm. Don de Rudolf Serkin, 1936, Fogg Museum, Harvard Art Museums, Cambridge (Massachusetts).

La Norvège de cette époque était un désert culturel – les quelques peintres importants du moment comprenaient Christian Krohg, Fritz Thaulow et Erik Werenskiold, qui formaient l’école locale avec sa touche de naturalisme. Ils organisèrent leur première Exposition d’automne en 1882, initiant une série régulière qui leur vaudra d’abord beaucoup de critiques. Manet était leur idole, leur étoile du berger.

Munch s’intégra à ce groupe avec enthousiasme, et en quelques mois Krohg lui apprit à utiliser la couleur. Cependant, il sentait le besoin d’aller chercher à l’étranger la stimulation et l’expérience.

En 1885 il put aller à Paris grâce à la générosité de Thaulow, qui le soutenait toujours, et à diverses subventions. Thaulow – qui se trouvait être le beau-frère de Gauguin – ne l’a pas seulement aidé moralement et financièrement face aux critiques, mais a aussi acheté un de ses premiers succès, Au Matin de 1884.

Sur le pont, 1903, Edvard Munch
Sur le pont, 1903. Huile sur toile. 203 x 230 cm. Moderna Museet, Stockholm.

Avant de partir pour Paris, Munch rencontra la femme qui allait sans doute lui causer le chagrin et les dommages psychologiques les plus profonds de sa vie : Émilie (Milly) Thaulow. Il avait maintenant vingt-deux ans ; elle en avait vingt-quatre, était mariée à son cousin Carl et n’avait aucun scrupule à s’engager dans la voie de l’adultère. C’était une beauté blonde à la manière scandinave, et les admirateurs s’attroupaient autour d’elle.

Elle joua avec Munch, qui s’en éprit éperdument. Ils partagèrent d’abord une idylle, mais il fut incapable de retenir longtemps l’intérêt de cette femme sensuelle et amorale. Munch continuait à exposer régulièrement aux Salons d’automne d’Oslo, mais les critiques ne remarquèrent absolument pas ses fluvres en 1887.

Femme en pleurs, 1907. Huile sur toile, 121 x 119 cm. Munch-museet, Oslo.

Se sentant professionnellement négligé et froissé, il tomba dans un état de profonde névrose lorsqu’il réalisa que l’expérimentée Milly ne lui était finalement pas du tout fidèle. Son amour pour elle, qui avait toujours été légèrement malsain, est alors devenu obsessionnel, attisé par le fait qu’elle lui avait fait clairement savoir qu’elle était hors de sa portée. Il a conservé sa fragile santé mentale en exprimant ses sentiments dans des journaux semi romancés, une forme d’exutoire qui l’aidera pendant presque toute sa vie.

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